mercredi 30 septembre 2009

Chirurgie esthétique

Capucine ne me plaisait pas totalement... Visage un peu trop ovale, joues trop rondes, bouche trop pâle... Alors, j'ai retouché ses lèvres, remis un peu de rose aux joues et ajouté quelques cheveux sur son front... Bon, je ne peux plus rien pour la forme du visage, mais je saurai quoi éviter pour la prochaine poupée (si jamais...) !

mardi 29 septembre 2009

Côté garçons...


J'ai des demandes de mes deux fils...
Une besace selon le modèle des Intemporels,
un peu bidouillée :
le rabat couvre totalement le devant
et la poche est cousue dans l'autre sens...

Son frère en veut une aussi... j'y retourne !



vendredi 25 septembre 2009

Premier patron

Patron pour tunique ou robe (à vous de choisir la longueur) pour des poupées de chiffon de 35 cm. Le tuto est en cours... Le montage est le même que pour la tunique à encolure froncée des Intemporels...
ATTENTION !!! les coutures ne sont pas comprises ! Pensez à ajouter un centimètre tout autour du patron !
Cliquer le patron de la poupée pour le télécharger et l'imprimer
Montrez-moi vos merveilles !

jeudi 24 septembre 2009

Saint Pierre, cousez pour nous...





J'ai croqué à la hâte dans un sandwich un peu sec, rassemblé les affaires que j'avais préparées, notamment la petite liste de ce dont j'avais besoin, tout en sachant que je broderais mon nécessaire de quelques plaisirs chiffonnés ; j'ai fermé, les yeux sur le désordre laissé dans le salon, et la porte derrière ce qui m'aurait enfermée sur des devoirs qui pouvaient attendre. C'était l'heure de la cantine et, je ne sais pourquoi, j'ai regardé le ciel, comme pour lui envoyer mes prières pour que tout se passe bien pour celle qui attendait déjà l'heure des mamans dès son arrivée dans sa classe... J'ai cherché très vite un sujet de rêveries et je ne sais pourquoi, cette chanson est venue faire son nid dans mon esprit, m'occupant un petit moment à retrouver dans ma mémoire les paroles jamais apprises et le nom de la chanteuse. Peine perdue. "Sycomore" me plaisait depuis que j'étais petite. Comme "troglodyte" et "lumignon". J'ai fredonné, l'air de rien, pour rejoindre le bus qui me ferait traverser tout Paris, celui que j'aime, fait d'histoire de France que je n'ai jamais retenue et de visages défilant comme un film muet. J'ai vérifié dans le reflet de la vitre que je voyais toujours mes cils, comme je le faisais à vingt ans... j'ai aperçu un de mes anciens professeurs de neuropsychologie et j'ai eu beau chercher, il est resté anonyme. Je me suis rappelé son accent sud-américain et son calme olympien. Un jour, alors que je ne chercherai plus, son nom reviendra sans doute et je m'étonnerai une fois de plus des méandres de la mémoire.
Et le bus a continué, me faisant traverser une foule de souvenirs, de rencontres, de visages, de promenades. En passant devant le Louvre, j'ai éprouvé cet éternel sentiment d'avoir une chance incroyable de l'avoir si près. Il est des moments où, un peu mégalomane, j'ai l'impression que Paris est à moi. J'ai contourné l'Opéra, longé les galeries et je suis descendue au cimetière de Montmartre, sans trop savoir quelle direction prendre... Forcément une rue qui monte, pour rejoindre la butte. J'ai entendu les cris des enfants dans une cour d'école et j'ai repensé à mes quatre moineaux qui vivaient leur vie loin de la maison. A. était peut-être déjà sur son petit matelas, dans le grand dortoir, blottie contre sa souris rose sous sa couverture. Elle m'avait répété plusieurs fois avant que je la laisse "Après le repas, c'est la sieste ; ensuite, on joue un peu et puis c'est l'heure des mamans"... Alors, il me restait encore un peu de temps pour moi, dans cet endroit, le seul qui soit, où je perds la raison, où je me retrouve avec des sacs dans d'autres sacs, de plus en plus chargée, l'esprit plein de mille projets de couture, la veste couverte de petits fils accrochés à chaque caresse de tissu...

J'ai oublié de sortir la liste parfaitement établie avec cinq petits tirets, les uns sous les autres. Je me suis laissée entraîner par mon propre élan, prenant trois mètres de ce tissu parme pour une chemise de nuit, cette popeline grise pour refaire une robe... Et puis un peu de lin, parce que ça sert toujours... Cette chute de drap de laine qui fera un magnifique manteau pour O., elle qui ne veut plus de manteau anglais et qui commence à avoir des idées bien arrêtées sur sa deuxième peau d'hiver... Une toile taupe pour faire une besace pour F.... Une imitation de taffetas bleu pour coudre une robe de marquise pour Ondine, sans doute un cadeau pour Noël, ou pour la mi-Carême fêtée dans son école... Et puis deux autres cotons dans les tons de parme, juste comme ça, parce qu'ils sont beaux, et doux, et qu'on peut en faire ce qu'on veut... Peut-être la doublure du manteau et des tuniques... Et puis un écossais gris avec une pointe de rose, pour une petite robe de plus dans la penderie d'hiver... Non, ce n'était pas raisonnable et je sentais déjà mon envie de tailler prendre le pas sur l'emploi du temps serré du soir. J'avais hâte de montrer mes trouvailles aux enfants, oubliant qu'ils ne verraient que de grands morceaux de tissus, là où je distinguais déjà la forme de ce que je voulais coudre...



lundi 21 septembre 2009

Au grand air


Les embellies inattendues sont autant de répit qu'il faut savoir cueillir quand ils se présentent. Parce qu'avec l'âge, on a aussi une connaissance plus aiguë de ce qui nous attend, du lit de feuilles qui viendra bientôt feutrer nos pas, de la fraîcheur qui tombera sur les cartables au retour de l'école, de la nuit qui s'avancera doucement à l'heure des devoirs, nous obligeant à allumer les lampes de bureau qui feront danser les ombres des plumes sur le papier... Ce matin, nous étions tous sceptiques en entendant les prévisions météorologiques et la prudence nous avait fait enfiler un gilet et une veste. O. avait même son petit foulard gris à pois beiges noué autour du cou, parce que les petits filets d'air matinaux sont parfois de grands traîtres. On n'attendait pas la pluie, mais on doutait un peu du retour éclair de l'été qui était bien vite parti depuis le ballet des cartables. A midi, les manteaux n'étaient déjà plus enfilés et on hésitait à garder les gilets. Pour un peu, j'aurais ressorti toutes les jolies robes rangées la veille dans un élan radical, remisant à part tous les vêtements trop petits pour A. et que plus personne ne portera jamais ici. Il me faut encore, je le sens, quelques mois pour tourner la page vraiment, me séparer de toutes ces petites fanfreluches qui ont accompagné nos promenades, nos échanges, et toutes ses découvertes. J'en garderai certaines, que je retrouverai plus tard, peut-être à l'heure où je serai appelée "grand-mère" et où les petits mots qui m'avaient fait sourire reviendront rajeunir ma mémoire et mes gestes... En raccompagnant les aînés à l'école cet après-midi, je leur ai assuré que nous irions au parc après leur sortie. Ils ont désormais tous l'âge et l'autonomie d'aller et venir, respectant sans qu'il ait jamais été marqué, un périmètre de sécurité réciproque leur permettant de ne jamais me perdre de vue et de pas sortir de mon champ de vision. Je peux alors avoir le loisir qui me semble être un luxe de m'asseoir où bon me semble, sur un carré de pelouse encore verte, sur un banc qui traîne un peu au soleil à l'heure où la journée s'étire, sur le bord d'une aire de jeux sans même prendre garde aux cris qui m'entourent. Je sors alors ce que j'ai préparé avant de partir, en plus des gâteaux, des bouteilles d'eau, nature ou citronnée et un peu sucrée, du savon à bulles ou des tickets de manège, mon petit sac à ouvrages offert par celle qui m'avait accueillie un jour dans sa jolie maison trop loin de Paris... Aujourd'hui, je m'étais empressée de coudre les deux petits pochons pour les chaussons de danse assortis aux sacs à dos brodés. Je voulais les broder au soleil, entourée par la vie au parc qui connaît sans aucun doute ses derniers instants légers avant la chute des feuilles et le sol humide. Alors, frôlée par les petites filles pour lesquelles j'avais cousu, accompagnée par les mamans que je connais depuis la plus tendre enfance de nos petits respectifs, j'ai terminé mes ouvrages fleuris, avec cette joie simple de donner un travail propre et qui me satisfaisait, pensant déjà à ce que je voulais faire juste après, à ce que j'apporterai la prochaine fois si le temps restait un peu généreux avec nous, laissant les enfants prendre leurs vélos après l'école pour retrouver la liberté des vacances, juste une petite heure savourée comme une parenthèse volée.



dimanche 20 septembre 2009

Dix-huit trous

Pour ranger les dix-huit crayons de couleurs
d'une petite Mamzelle...
Petit fil élastique en guise boutonnière,
plus pratique pour des petites mains.


vendredi 18 septembre 2009

Sac à dos et compagnie


Pour ranger les affaires d'une petite danseuse en herbe,
le sac à dos et le pochon pour les chaussons...

mardi 15 septembre 2009

Petits pois en action




Ensemble "poisseux" sur le modèle presque immobile...
Une jumelle de la souris rose (plus très rose !)
est activement recherchée...

Si vous en possédez une, n'hésitez pas à me contacter !



lundi 14 septembre 2009

Le jeu des différences

Avant...



Après



Des yeux plus grands, des cheveux plus doux pour Eglantine (oui, j'ai enlevé tous les brins pour les dédoubler et les remettre un à un... qui a dit que j'avais du temps à perdre ??!! mauvaises langues ! je fais ça pendant que les enfants jouent au parc !)
Et un petit GRRoin en alpaga pour Capucine... Je sais, elle n'a pas la tunique assortie... j'y songe mais je n'ai pas encore réussi à brancher ma MAC sur l'aire de jeux...

samedi 12 septembre 2009

Chemise de nuit

Broderie anglaise et col rose à pois blancs...

Mise au point


Ancienne chemise de jour,
devenue chemise de nuit,
robe d'été, tunique longue...

réajustée en déplaçant les bretelles sur le devant

et en ajoutant un pli creux dans le dos...




mercredi 9 septembre 2009

C'est reparti !

Premier anniversaire de l'année !
Un petit sac pour ranger
les chaussons de danse...

mardi 8 septembre 2009

Fleurettes et Alpaga

Tunique bidouillée d'après le modèle
à encolure boutonnée des Intemporels,
tissu 100% pas Liberty,
100% moins de 3€ le mètre.
GRR approximatif,
Alpaga 100% récupération du grenier de mes parents,
100% artisanat péruvien,
100% pas ma couleur préférée,
mais autant que ça serve à faire la joie d'une petite fille !



vendredi 4 septembre 2009

Une rentrée comme un petit Noël


...
Après le déjeuner, O. est partie en éclaireuse repérer les paquets. Elle a attendu la présence de sa petite soeur pour déballer et ouvrir la boîte qui gardait sa Capucine dans le plus grand secret. L'émotion lui a rosi les joues et sa joie se passait bien de mots. Pour justifier sa surprise, elle a simplement dit qu'elle avait pensé attendre Noël, mais que c'était bien comme ça ! Noël un jour de rentrée, c'est bien aussi, oui... A., de son côté et presque en même temps, a soulevé le coupon de broderie anglaise posé sur son cadeau et a découvert sa bercelonnette et sa poupée couchée dedans, aux côtés de son doudou. O. est montée dans son lit chercher le pochon caché et a sorti, une à une, les affaires de sa poupée, heureuse de trouver la même chemise de nuit que la sienne, toute blanche, en broderie anglaise, avec le bord de l'encolure rose à pois blancs, la tunique dans le Liberty qu'elle avait repéré et le tablier croisé comme le sien. Elle a serré sa poupée contre elle, détaillant son visage, caressant ses cheveux tressés, regrettant un peu que la bouche, pourtant refaite plusieurs fois, ne sourit pas autant que la sienne... Elles ont joué un long moment avec leurs poupées de chiffon, créant un monde de petites cousines qui se rendent visite et qui se changent au gré des humeurs. Avant de partir, O. a couché sa fillette dans son nid d'ange, sur son lit et elle l'a avertie qu'après le bain, elle lui mettrait la chemise de nuit blanche, comme la sienne, et qu'elles se coucheraient, toutes les deux, bien serrées...
Mais, déjà, il était l'heure de repartir à l'école, bien plus légers que le matin, pas seulement parce qu'il n'y avait pas de cartable à porter, mais parce que la certitude que tout irait bien rendait le ciel bien plus bleu qu'il n'y paraissait en réalité...