jeudi 24 décembre 2009

On prend les mêmes...

Et on recommence...
Après avoir changé les cheveux de la brunette Eglantine et refait les yeux... Je lui ai ajouté des implants pour diminuer son front, j'ai arrondi son visage, et refait sa bouche...
Quant à la petite blonde Capucine, j'ai remodelé la forme de son visage et rebrodé sa bouche... Reste un petit souci avec ses yeux un peu trop enfoncés... On va trouver une solution !
Perfectionniste ??? Moi ??? meuh non !

Avant avant...


un peu après...



avant maintenant...




et aujourd'hui !

mercredi 23 décembre 2009

Le touret joué !


Une face vernie et l'autre recouverte de peinture
pour tableau noir pour écrire la phrase du jour,
le menu pour les invités,
préparer les dictées de mots...

mardi 22 décembre 2009

Bling bling !

Zou, deux petites jupes qui brillent pour le réveillon...
Bien dorées, qui tournent bien comme il faut
pour plaire aux demoiselles...



Tenue parfaite, même sans princesse à l'intérieur !
A découvrir le 24 au soir...
et pas avant !

dimanche 20 décembre 2009

Même pas cape ?




Père-Noël, tu peux maintenir la date du 24 à minuit
pour passer chez nous, tout est prêt !
J'ai complété la garde-robe des poupées
qui auront des capes assorties
aux manteaux de leurs mamans...



vendredi 18 décembre 2009

J'ai raté ma besace !




J'aurais pas dû coudre les yeux fermés...
Bon les filles, autant que je vous prévienne,
je vais retoucher vos cheveux...

Et y'a pas de mais !
Toute ressemblance avec des vêtements
pour petites filles ne peut être
que pure coïncidence.

jeudi 17 décembre 2009

L'étoile à matelas




Je dors besace, je mange besace, je danse besace...
La prochaine, je la fais les yeux fermés !

mercredi 16 décembre 2009

Comment vas-tu-yau de poêle ?


Germaine, y'a encore un fil qui traîne !


Pas mal... et toi-le à matelas ?

mardi 15 décembre 2009

lundi 14 décembre 2009

A points nommés





Elle avait un bracelet pour piquer ses aiguilles et un mètre-ruban que j'aimais enrouler bien serré sur lui-même. Elle avait des boîtes de Quality Street pleines de boutons différents que je m'amusais à classer. Elle avait des cartons de tissus bien pliés, gardés comme des projets à venir. Elle avait de grandes règles en bois avec un bord en métal et des craies de plusieurs couleurs. J'aimais surtout la blanche ; j'y laissais parfois mon doigt griffer la surface en cachette. Elle avait de nombreux dés qu'elle n'utilisait jamais et des fils de toutes les teintes...
Ma grand-mère était couturière. Elle n'aimait pas les rayures qui n'étaient pas raccord, ni les coutures pas droites. Elle retournait toujours l'endroit d'un ouvrage pour contrôler l'envers, comme le signe discret d'une perfection à atteindre. Elle était sèche et exigeante. Jamais je n'ai voulu apprendre ses gestes parce que mes mains tremblaient à la simple image de son regard posé sur moi. Jamais je n'aurais osé lui montrer quoi que ce fût, vacillant à l'idée qu'elle émette une critique, moi qui n'attendais que des encouragements. J'ai bien souvent rêvé de poser mon pied sur la pédale de sa machine, juste pour le plaisir de la faire ronronner moi-même et pour avoir la joie de laisser sous mes mains glisser le tissu choisi pour mon premier ouvrage. Je l'ai observée pendant des heures, jusque dans sa façon de poser les épingles en faisant ressortir la pointe par-dessus l'ongle sans jamais se piquer, de placer le tissu autour du doigt pour faire les points réguliers des ourlets, de couper avec ses dents le fil au plus près du dernier noeud qui retient le bouton... J'ai entendu des mots qui ne m'évoquaient rien ; Liberty et piqué, mousseline et lin, taffetas et tweed, drap de laine et soie sauvage. J'éprouvais ce vertige impuissant qui me poussait à croire que jamais je ne saurais faire la différence. Elle a cousu mes robes et mes jupons, parce qu'elle estimait qu'il fallait en porter pour une meilleure tenue ou quand les tissus étaient trop transparents. Elle a cousu des capes, des sacs et des poupées grandes comme moi qu'elle habillait avec les chutes de ma garde-robe...
Sans le savoir, mes mains ont appris d'elle ce que mes yeux ont observé en silence, avec cette peur de ne jamais savoir faire ou de ne pas faire assez bien. Il a fallu que le hasard m'offre par bonheur une petite fille pour faire mes premiers pas sur cette route qu'elle avait ouverte sans le savoir. Au commencement, je ne sortais ma machine que lorsque j'en avais envie ou que je devais terminer un petit vêtement commencé en tremblant. Les coups de ciseaux résonnaient fort dans ma peur de me tromper ou de mal faire. Et puis, au fil du temps, le pied a appuyé plus fort sur la pédale, les points se sont enchaînés plus vite, les gestes sont devenus plus sûrs... Désormais, la machine a une table pour elle seule, tout près des tiroirs de tissus et des boîtes à trésors que les enfants aiment explorer ; des boîtes de biscuits ou de bonbons, pour les rubans et les boutons... Ils entendent parler de biais, parementures et autres croquets. Les garçons savent enfiler une aiguille et recoudre un bouton. Les filles passent commande en passant en revue les tissus de la réserve. Tous les jours, le ronronnement accompagne un moment de leur vie...
Noël approche et l'envie d'offrir un petit cadeau à tous ceux qui ont une place dans nos jours semble s'imposer. Il aurait été plus facile d'acheter une boîte de chocolats, mais Ma demoiselle avait ce désir d'apporter à sa maîtresse une trousse en tissu comme la sienne "tu sais, maman, la maîtresse remarque toujours que c'est toi qui as cousu... elle a dit qu'elle aimerait bien la même trousse". Alors, plutôt que de coudre en solitaire, je leur ai proposé de s'associer à leur propre projet. Ils ont mesuré avec mon grand réglet en métal et tracé avec mon gros crayon rouge qu'il fallait tailler. Ils ont coupé et arrondi les angles, épinglé sans se piquer. Et puis, chacun son tour, ils sont venus s'asseoir sur mes genoux pour apprendre à guider le tissu, à abaisser le pied de biche près du bord de l'ouvrage. Leur pied droit posé sur le mien, ils sont senti les différences de rythme et la force délicate à mettre dans l'appui. Ils ont fait des allers-retours et appris l'endroit et l'envers en découvrant la magie du retournement qui cache les coutures. Ils étaient fiers tous les deux, pas même rivaux, juste apprentis joyeux de gestes à acquérir, pas à pas, mettant enfin des images précises sur des mouvements observés et des bruits maintes fois entendus. Les trousses ont été vite cousues. Il a été décidé que la maîtresse de la demoiselle aurait des boutons en forme de coeur. Un objet devient cadeau quand il est emballé, alors c'est dans un papier de soie bleue recouverte d'un papier transparent qui crisse que j'ai caché leurs trésors, donnant aux paquets une forme de bonbon... Ils partiront demain matin, dans le froid d'un hiver qui approche, tenant dans leurs mains ce qu'elles auront fait elles-mêmes et dont elles se souviendront longtemps, parce que les doigts ont une mémoire qu'on ne soupçonne pas.






Et un petit sac à papillotes cousu par la demoiselle pour son damoiseau...

samedi 12 décembre 2009

Bon vent Jean-Do !




Jean-Do s'en est allé...
Il avait une gueule d'ange (n'est-ce pas ??)
mais il ne faut pas se fier aux apparences...
Jean-Do
est un rebelle, un aventurier.
Il déteste le bio, il aime le gras, le qui tache,
la pizza qu'il mange avec les doigts...
Parce que Jean-Do, il est pas fou,
il aime pas la porcelaine
pour manger des gâteaux en feutrine...



Dans la jungle, il a combattu à mains nues un boa constrictor,

Il s'est caché, tel un petit pois, dans une boîte de converse, pour échapper aux séances d'habillage, mais il n'a pas coupé au passage chez le coiffeur...


Jean-Do est champion du monde de gobage de flans...

Il a été l'élève de Ravi Shankar

Jean-Do s'est enfui avec le Kayak d'Action Man, laissé KO, en string, couvert de balafres...


Allez Jean-Do, bon vent...
On t'aimait mais une nouvelle vie s'ouvre à toi
dans une famille de sardines à Londres !


vendredi 11 décembre 2009

Les petits pois-sont blancs



Et zou, encore un sacadeau!
Pourquoi y a-t-il un poisson ?
Parce que c'est pour le fils d'une sardine ! Pardi !

jeudi 10 décembre 2009

Où qu'il est le Jean-Do ?

Question subsidiaire
(et inutile parce que je connais la réponse,
mais les blogs, c'est fait pour être inutile !) :
trop longs les cheveux ?


Dans la tunique identique à celle de son papa
et dans son pantalon de velours...



Dans son Jean et dans sa tunique écossaise...


Le tout sur une des petites chaises en rotin trouvées sur le trottoir...

Une nouvelle rubrique débute : "y'a quoi près de ton caniveau ?"


Euh, Jean-Do, dis à ta grand-mère
qu'elle s'occupera du reste de la garde-robe,
moi je rends mon tablier !!

lundi 7 décembre 2009

Besace, neuvième !

Elle a choisi les tissus qui lui plaisaient...
Elle a choisi le nombre de poches...
Une pour le biberon de sa petite demoiselle,
une pour les couches et les lingettes,
une pour les clefs...
Et voilà !




samedi 5 décembre 2009

Oh ben ça alors ??!!





Tiens, c'est bizarre, elle me rappelle quelqu'un !
Mais non, pas la grande asperge blonde,
La p'tite à macarons, les mains sur les hanches...
Si seulement ma grand-mère était encore là
pour "lire" Modes Zé Travaux...

Ouais, je sais, c'est pas Milk, Marie-Truc et compagnie...
Mais nous, on s'en fout de la mode,
c'qu'on aime, ce sont les travaux !!

A mettre sous le sapin



J'espère que la commande de la marraine plaira à la filleule...

vendredi 4 décembre 2009

Jean-Donovan ou James Blonde ?

EDIT (non, pas de Nantes, Eloi !!) de 18 h 33 :
Le cri du coeur de mon fils Fanfan
(mais non, c'est pas son vrai prénom !):

"Oh, c'est James Blonde !!"



Plastic Bertrand...



Robert Smith...


Johnny Halliday...



Desireless...



Polnareff...


Allez, j'y retourne, il lui manque encore des implants...
On dirait PPDA...