mercredi 27 octobre 2010

Robe Pan Pan !


Pourquoi Pan-pan ? parce qu'à deux balles !
Tissu trouvé dans le Sentier (à moins de 3 € le mètre)
Du ruban de velours offert par une amie qui l'avait rapporté de Shangaï
(pile la longueur moins un centimètre,
d'où le petit pli creux sur les poches
qui leur donne une forme que je referai parce que super originale !)

Six petits boutons de nacre carrés...
Patron maison


mardi 19 octobre 2010

la couturo-manie reprend du service...


Un manteau entièrement en drap de laine gracieusement offert par Madame Champignon, doublé dans un tissu bleu à chevrons trouvé grâce à Madame Chipette...
Patron maison...










Deux petites commandes...



Trois caleçons pour mon grand qui en veut encore !


Un cadeau pour d'anniversaire pour une amie d'Ondine...

vendredi 15 octobre 2010

Lin-promptu


Il n'aura fallu que quelques semaines pour que ce jour devienne mon préféré, que je me surprenne à l'attendre le lendemain même de son évanouissement, quand la plongée dans les abysses du week-end vient me saisir avec mon envie de hurler que j'étouffe et que je voudrais juste une vie normale avec des enfants qui ne jouent pas aux plus malins avec mes nerfs. Le vendredi n'est plus une veille de parenthèse qui ne me fait plus rêver, il est un jour à part entière, un jour dont je dois profiter, dès que j'ai déposé Adélie dans sa classe et saisi au passage le menu de la cantine pour la semaine qui n'a pas encore commencé. Sur le chemin du retour de l'école, je laisse défiler la liste de tout ce que je veux faire, commençant par les devoirs imposés avant de songer aux petits plaisirs un peu égoïstes. J'ai trop souvent le sentiment qu'il manque quelques heures à mes jours et peut-être même quelques dates à mes semaines pour faire tout ce que j'aimerais. Et je sens la fatigue voûter mon dos, sans vraiment pouvoir ralentir... J'ai ouvert la fenêtre de la chambre des filles et j'ai changé leurs draps en songeant au plaisir qu'elles auraient le soir de se glisser au coeur de ce parfum de propre, sous la couette encore bien bordée sous le matelas et l'oreiller gonflé d'avoir été secoué au grand air. J'ai installé toutes leurs peluches au pied de leurs lits et j'ai rangé leur chambre pour que tout soit parfait. J'avais en tête cette petite robe à laquelle je réfléchis depuis quelques jours, un inédit pour Ondine qui grandit et qui s'est lassée du rose. Une robe de jeune fille un peu romantique, un peu mystérieuse. Une robe qui par son côté sombre la mettrait en lumière avec la blondeur de ses cheveux. Avant de couper l'étoffe, j'avais du linge à repasser, du courrier à envoyer, un cadeau à emballer... Mais je ne pensais qu'à la manière dont je pourrais fermer le dos, à la forme des petits boutons que je choisirais, à ce biais que j'ajouterais au bord des poches. J'ai monté et descendu la gamme de dos majeur, tenté d'avancer mon morceau de Schumann et rangé encore, ça et là, les vestiges des jours qui passent. Et puis l'instant béni est arrivé, comme une récompense. J'ai déplié le lin, j'ai laissé mes ciseaux tailler sans trembler parce que j'étais sûre de moi, tant j'avais pris le temps de penser à cette robe. Je savais qu'il me faudrait renoncer à la coudre sans faire de pause, qu'il me faudrait accepter de ranger les morceaux épinglés en attendant de retrouver un peu de temps au coeur de la course. Mais je voulais laisser cet ouvrage dans le panier juste derrière ma machine, comme un projet posé sur un tableau noir, sans date précise, comme un rendez-vous à fixer avec un vieil ami qu'on a hâte de retrouver...





vendredi 1 octobre 2010

Cadeau d'anniv'




Cadeau utile et j'espère agréable pour ma filleule et nièce...